Actuellement, nombreux individus en âge de travailler optent davantage pour la profession libérale. Outre la liberté de s’exprimer, ce statut, officiellement adopté en 2008, réformé en 2015, et réactualisé à nouveau en 2016 confère de plusieurs avantages.
Des bonnes raisons de devenir auto-entrepreneur
Un régime administratif particulier dans la juridiction française, un statut social et un statut fiscal privilégié, voilà des raisons suffisantes pour choisir auto-entrepreneuriat.
1. Un démarrage facile
L’auto-entreprise bénéficie d’un statut juridique simplifié. Effectivement, il suffit d’établir une simple déclaration pour démarrer ou arrêter ses activités. Cet allégement des formalités administratives constitue un avantage indéniable pour ces entrepreneurs.
Sinon, les obligations comptables d’un auto-entrepreneur sont également allégées. Ce qu’il a à faire du côté de la comptabilité est de tenir un livre de recettes et de conserver les pièces justifiant toutes les écritures comptables (recettes et dépenses). Le cas échéant, il est seulement tenu de tenir un registre récapitulant tous ses achats.
2. L’avantage social
Après la réactualisation du régime en 2016, le nom des auto-entrepreneurs est devenu micro-entrepreneur. Le régime microsocial simplifié est appliqué automatiquement à ces entrepreneurs, qu’ils travaillent dans le secteur industriel, artisanal, commercial, ou libéral.
Grâce à ce régime, le micro-entrepreneur a le choix de s’acquitter de ses cotisations et contributions sociales, tous les mois, ou tous les trimestres. Le taux est basé sur le chiffre d’affaires déclaré, d’où une cotisation sociale nulle pour une année de non-exercice. De plus, un auto-entrepreneur peut bénéficier d’une subvention par le biais d’une exonération de charges sociales après un cumul d’imposition.
3. Les avantages fiscaux
En principe, l’auto-entrepreneur est exonéré de TVA pour ses activités, et ce, dans ses factures et dans ses déclarations, d’où un prix facturé plus intéressant pour des entrepreneurs assujettis à la TVA.
Cependant, le micro-entrepreneur peut opter pour le prélèvement libératoire forfaitaire social et fiscal. Cela lui permet de s’acquitter des impôts sur le revenu et des charges sociales obligatoires en un paiement unique. Le taux de ses impôts est alors calculé au coût forfaitaire.Â
D’autre part, un auto-entrepreneur bénéficie d’une exonération de sa cotisation foncière d’entreprise (CFE) pour sa première année d’activité, sous réserve d’avoir déposé une demande avant la fin de l’année de la création de l’entreprise.