Être auto-entrepreneur est un statut qui est de plus en plus apprécié par les Français. Les différentes procédures ont été largement simplifiées en ce sens. Devenir son propre patron n’a donc jamais été aussi facile. Cela répond à un besoin de redynamisation de l’économie et du monde du travail voulu par l’administration en ce moment.Â
Des paperasses facilitées
Le plus grand obstacle est, bien entendu, le côté administratif. Avec ce statut, tout a été simplifié de manière à laisser une plus grande liberté à la personne qui veut créer son propre business. Il est même possible de faire une déclaration d’ouverture en ligne sans avoir à débourser de l’argent. De plus, des aides sont fournies constamment aux nouveaux utilisateurs pour leur facilité la vie. Il n’y a plus besoin d’aller chez le notaire ou l’avocat pour rédiger un statut.
Des conditions fiscales négociées
L’aspect fiscal a été repensé pour réduire les coûts au minimum et pour avoir une fiscalisation simple. Bien entendu, il existe des frais dont il faut s’acquitter comme les frais d’immatriculation au niveau du registre du commerce et des sociétés, ou dans le répertoire des métiers. Pour ce qui est de la taxe sur les valeurs ajoutées, il n’y a pas de déclaration à faire en dessous des 70.000 euros. De plus, lorsque l’entreprise ne fait pas de chiffre d’affaires, il n’y a pas de charge à payer. Dans le statut d’entrepreneur, les cotisations sociales sont en fonction des gains, et la taxe à payer est l’impôt sur le revenu.
Une gestion simplifiée et accessible à tous
Dans l’auto-entreprenariat, le but est d’attirer le maximum de personnes actives. Les obligations de gestion sont ainsi réduites à leur strict minimum. Pour ce type d’entreprise, seule deux obligations leur sont imposées. La première est la tenue d’un livre de recettes. Avec ce livre, toutes les pièces comptables doivent être conservées. La deuxième obligation est l’ouverture d’un compte bancaire. Ce dernier doit être relié directement aux activités de l’auto-entrepreneur avec lesquelles il s’est inscrit dans le registre du commerce et des sociétés ou dans le répertoire des métiers.
Des aides financières pour débuter
Pour débuter en auto-entreprenariat, différentes aides sont mises en place. Des emprunts à taux réduits sont proposées par des organismes tels que le NACRE. De plus, à part les dispositifs fiscaux classiques, des possibles allègements sont proposées avec le système ACCRE. Ces allègements permettent de faire face à des débuts souvent difficiles. Par ailleurs, des assistances et des formations pour démarrer les projets de ce type sont mises à la disposition des Français. Ces aides sont notamment auprès de l’agence pour la création d’entreprise, au niveau des chambres des métiers et de l’artisanat, ou au sein des chambres des commerces et de l’industrie.
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